Mon premier vantrip : destination le sud du Portugal

Nous y voilà.

J’ai du attendre quelques jours, non pour prendre du recul mais plutôt pour ne pas laisser place à trop d’émotions dans ce texte.

Même si, à plus de 48h notre cerveau déformera pour digérer ce qu’il a vécu ; je crois vous raconter ce que j’ai ressenti. 

Un roadtrip en van, depuis Anglet (64) vers le Sud du Portugal. Avec mon chat, Monica.

Ce qu’il s’est passé, c’est que j’ai vécu cette aventure avec un chat. Alors, l’argument « tu dois la protéger et en aucun cas la faire souffrir » contrebalançait avec « c’est un animal, elle ne se rend pas compte de la durée ni de sa conscience ».

Un animal a des sentiments, un animal ne doit pas être quelque chose que l’on utilise à sa guise. Mon devoir, lorsque j’ai récupéré Monica était – et sera toujours – de lui offrir liberté, chaleur, eau et nourriture. En échange de câlins. Et les câlins ça aide fortement. 

Maintenant que vous avez cet élément, voici l’histoire. 

Je vais vous donner quelques éléments de mai vie. 

Après plusieurs mois de travail intense et de non-stop thinking puisque, clairement, mon métier est de penser à tout et de rendre les autres heureux. J’ai même du délaisser le sport, mon sas de décompression. Oui, moi, je n’ai pas fait de sport pendant deux mois. Ce sont déjà les fêtes de fin d’année. Je roule 8 heures le mardi, le jeudi je roule 9h pour rentrer. Je ne vais pas vous la faire, passer du temps en famille, chamboule. Je n’ai pas le temps de digérer toutes ces émotions, notamment celle d’un voyage révélateur en Californie, d’un évènement plus que réussi, un groupe de sportifs géniaux et donc cette fameuse famille. Que j’embrasse. J’ai l’impression de faire un show télévisé ! 

Enfin, nous sommes vendredi et il y a cette fameuse soirée du Nouvel An qui approche. Et là, tout est flou : je peux aller au ski, à Lisbonne, en Bretagne, à Biarritz … Mais, au fond, est-ce que j’ai envie de parler à quelqu’un et surtout de boire et avoir mal à la tête le lendemain ? Et vous connaissez mon attrait pour les soirées et les gens ! Eh bien non, je veux dormir. Je veux me poser. Me reposer. Passer sereinement de 2019 à 2020. 

Jour 1 : dimanche 29 décembre

Je décide, sur un coup de tête, comme à mon habitude, de partir en van. Je prépare tout et dimanche 29 décembre, je roule depuis Anglet direction Badajoz en Espagne. 

J’arrive pour le coucher de soleil, c’est magnifique. 

Vue du pont de Badajoz, 18h49

Sur la route, je n’avais pas une seule fois pensé qu’il pourrait faire -2°C ! Tout givre, et pendant 5h le brouillard ne s’arrête pas. Aucune visibilité à plus de 200m. Je visais le soleil et les 16°C annoncés ! J’utilise l’application « Park for Night » pour trouver un parking : je gare mon mini van au milieu d’une dizaine de caravanes. 

C’est le lendemain, mais le brouillard est au rendez-vous.

Pas de toilettes. Et les toilettes, c’est bien évidemment mon plus gros souci de ce trip ! J’utilise l’application « Toilet Finder ». Et finalement, je me dirige acheter des donuts dans mon café préféré en Espagne. J’y vais faire pipi. Et il y a du monde, partout ! Les gens me dévisagent, je pensais que c’était moi mais une petite fille me montre du doigt, je n’ai pas compris ce qu’elle a dit à sa maman qui a souris : je pense qu’ils ont eu la « Reine des neiges » qui venait de sortir. J’espère que c’était ça ! 

J’étais pendant toute cette excursion tellement stressée d’avoir laissé Monica toute seule. 

Et en van, une fois que le soleil est couché ? On dort !

Jour 2 : lundi 30 décembre

Couchée 20h, je me réveille à 6h et prend la route vers le Portugal. D’ailleurs j’étais juste à côté de la frontière et je n’ai pas vu une frontière aussi vide. Mais il était 6h du matin. 

Au fait, j’ai eu froid cette nuit là : 6°C annoncés en extérieur, je dormais avec un tee-shirt seulement et un sac de couchage comme couverture. La journée la température dans le van était entre 25°C et 40¨°C …

Sur la route je fais une des meilleures siestes, avec le soleil qui tape sur les vitres, Monica qui dort avec moi. Je trouve un lieu un peu en hauteur pour faire pipi. Je suis le genre de personne incapable de faire pipi si quelqu’un la voit. Alors, je me baissais, puis hop je me relevais pour voir si quelqu’un me voyait, puis je me rebaissais, puis hop … et enfin j’ai réussi. 

Laissez moi vous dire que, c’est sale. Je sais que la planète est polluée mais, de là à voir autant de déchets, j’était tellement choquée et déçue. Tout le long de ma route, sur toutes les airs, partout. Des bouteilles, des papiers, tout. Pendant tout mon trip j’avais un sac poubelle avec moi pour y mettre les déchets et les déposer dans les bennes à ordures ensuite. 

J’arrive à la plage d’Arrifana puisqu’un ami me dit de le rejoindre. 

C’est bondé de monde, je suis en short et tee-shirt. J’ai l’impression d’être à la Côte des Basques à Biarritz en plein mois d’Août ! Sans G7. Du monde à l’eau, pas de place pour se garer, et que des vans. Des étrangers. J’échange un peu avec mon ami et décide de sortir Monica avec sa laisse puisque nous l’avions fait dans la journée et cela s’était très bien passé. 

Je traverse la rue, elle est dans mes bras et, elle prend peur. 

Et là, c’est le moment le plus atroce de ma vie. 

Elle arrive à se débarrasser de la laisse et part au bord de la falaise. Je hurle, clairement, je hurle. Je passe la barrière et, tout va très vite, je me souviens me dire « tu t’en fou, tu l’attrapes et tu ne la lâches pas ». Elle ne pouvait plus avancer car elle était littéralement au dessus du vide en tentant d’escalader la falaise d’à côté, qui s’effritait sous ses pattes. Je l’attrape par le cou, je demande à un monsieur d’ouvrir mon van. J’en ressors avec une balafre en travers du visage. J’ai eu la peur de ma vie. 

Photo trouvée sur IG : la fameuse falaise, la fameuse barrière, la fameuse vision d’horreur.

Je retourne voir mon ami, tremblante. Je suis encore plus fermée qu’avant. Il me donne quelques plages où aller surfer, de toute façon, mon cerveau ne fonctionne plus. Je n’ai qu’une envie c’est partir. Loin. Seule. 

Je pars donc vers une plage trouvée sur Google Maps. Vale Figueiras. Après 20min de chemin rocailleux, j’arrive sur cette plage presque déserte. Enfin ! J’ai mon paradis ! Pas de réseau. « Aucun service ». Vraiment. Je profite du coucher de soleil, je lis. Je passe une nuit extraordinaire avec un pyjama, des chaussettes, un sac de couchage fermé, un autre par dessus et trois plaids. 

Jour 3 : mardi 31 décembre

Le lendemain, je me fais des amis. Ils me chauffent pour aller à l’eau alors que je connais très bien ces conditions et surtout le Portugal. Je sais que ce n’est pas pour moi. J’y vais quand même. Oh, si vous ne le saviez pas, ma spécialité c’est de ne pas savoir dire non. 

J’arrive à passer la barre. Je ne prends pas de vague alors je décide de sortir et m’en prends une sur la tête, tout se passe bien et c’est le genre de vague où, lorsque tu veux remonter à la surface, t’attire par une puissance magique vers le fond et là, j’entends ma nuque et mon épaule gauche craquer. Je ne panique pas, j’attends, je sors définitivement de l’eau. 

Moi qui n’était pas bien, qui ne savait pas si je devais rester là pour profiter du feu de camp qu’ils faisaient pour fêter la nouvelle année, ou bien partir, maintenant je sais. Je pars. 

Anecdote, pas des moindres, j’informais ma maman par message de ce que je faisais. Je ne le fais pas tout le temps, mais là, si. Et, « aucun service », n’a pas plus à ma mère. Un de mes amis me dit que sur la deuxième colline on capte un peu de réseau. J’y vais et lorsque j’allume mon téléphone j’ai tout ce que vous pouvez imaginer : des appels manqués, des messages de mes meilleures amies, des messages vocaux : « t’es où ? ». J’appelle ma mère qui me dit « je n’ai pas dormi de la nuit, je me demandais ce que j’allais dire aux flics ». Alors, en plus du fait d’être totalement perdue, d’avoir presque perdu Monica, voilà que ma mère, qui n’est jamais comme ça, fait une crise de panique. Je prends sur moi, je la rassure, on s’excuse et je lui raconte tout. La vie continue. Mon coeur est touché. 

Je pars vers Sagres, la destination que j’avais en tête depuis le début. Là bas, c’est encore la fête au village ! Le supermarché est blindé, tout le monde se pousse, la caissière est robotisée pour donner le montant à régler en portugais et en anglais tout en montrant du doigt sur le petit panneau. 

Mon van sur le parking de Sagres.

Je me gare ensuite sur le grand parking, cherchant une place à côté de vans et non de gros camping-cars pour me faire des amis qui surfent et, le moteur encore allumé, un homme s’approche de moi. Il me dit « eh tu es la française ! ». Sachant que cela m’arrive tout le temps que l’on me confonde ou que l’on me dise « on s’est déjà vu ? », je souris. Il me dit que je suis la française, que je chante dans la région. Je lui dis que non. Cet homme d’une quarantaine d’années, très souriant et plutôt bien entretenu, est très sympa et nous discutons de la région, des plages pour surfer, il m’explique que ce parking est très calme et en sécurité sans la police qui passe. Et, très vite il me dit – à ce moment là je plonge mes yeux dans les siens : 

« Désolé si je suis un peu speed, je viens de prendre de l’extasy, tu en veux ? 
-Non merci, je lui dis en souriant.
-Ah bon ? s’exclame-t-il très étonné
-Non, je ne prends pas de drogue.
-Ah bon ?
-Non.

Je réalise que je suis la seule personne qui voyage en van et qui ne se drogue pas et ne boit pas d’alcool.

Je change de plage. 

Je souhaitais essayer cette plage à Sagres : Praia do Tonel. Mais, finalement, toutes ces plages annoncées dans les guides sont bondées de touristes.

J’avais repéré une plage mais j’ai appris de mon ami d’Arrifana que ce qu’indique le GPS n’est jamais bon et qu’il faut prendre seulement les grandes routes. D’ailleurs, si le GPS annonce un certains temps : comptez facilement une heure de plus au vu des virages serrés des montagnes. Toute la côte est creusée par les falaises. 

Je décide d’aller à la plage de Castelejo puisque c’est à 10 minutes seulement de Vila do Bispo, un village. 

J’ai un bon sentiment. 

J’arrive à cette plage et un panneau annonce que c’est interdit de stationner la nuit. 

Décidément. 

Bon, il y a sur cette route plein de lieux pour dormir et c’est là que je trouve mon spot préféré. Un coucher de soleil dingue, 4 vans la nuit, le bruit des vagues, un ciel clair et étoilé. Un lever de soleil tout aussi majestueux. C’était mon meilleur nouvel an et exactement ce dont j’avais besoin. Une nuit de 20h30 à 9h sans interruption. 

Monica va bien. Elle adore l’océan. 

Jour 4 : mercredi 1 janvier 2020

Je sors un peu Monica. Bien entendu je la sortais régulièrement. Je la prenais dans mes bras, je laissais les portes ouvertes, on s’assaillait au bord du van à regarder. J’ai passé tout mon temps à l’observer et faire mon possible pour qu’elle soit rassurée et qu’à la fois elle apprécie le voyage. 

Bien évidemment, me laver, me brosser les dents, mettre ma combinaison et toutes les autres tâches qui nécessitaient une porte ouverte étaient un challenge. Elle voulait tout le temps sortir. À la maison, elle est tout le temps dehors, sauf l’hiver : enroulée tel un burrito dans les plaids. Alors elle posait ses deux pattes sur moi pour passer la tête dehors. Donc j’arrêtais ce que je faisais pour la sortir. Puis des fois elle sautait et, tranquillement je la suivais pour ne pas qu’elle parte trop loin ou sous des voitures. Je faisais très attention aux voitures et aux chiens. 

Je descends à la plage avec le van et je vois un super pic. Je me dis, je pense pouvoir surfer aujourd’hui. C’est le matin, je dois faire pipi. Je pense n’avoir jamais vu de falaises aussi plates. Impossible de trouver un lieu pour être à l’abris des regards. Je décide de marcher dans le sens opposé de la famille qui se baladait. Au bout de quelques mètres je me rends compte qu’ils viennent dans mon sens ! J’accélère le pas. Je sui maintenant en train de courir et je trouve une pierre. C’était clairement une pierre. Je baisse mon pantalon et fait le pipi le plus rapide du monde. 

Je sais, je parle souvent du moment où je pisse. Sauf que, un jour vous saurez. Et vous vous souviendrez de ce texte. Et vous rigolerez, ou pas ! 

Je prends mon petit déjeuner et un hollandais se gare. Je me dis bingo, il observe la plage, il va aller à l’eau. S’il y va, j’y vais ! 

Il repart à son van, je vais au bord pour regarder les vagues et j’entends qu’il se rapproche. Génial. Il me salue et je lui avoue mon stratagème. Nous échangeons sur les vagues. Il me prête un chargeur pour mon téléphone. Je mets bien évidemment 10 ans pour me changer alors qu’il est déjà parti à l’eau puisque Monica souhaite sortir. Je me fais interpeller par trois garçons qui me demandent des conseils sur le surf. Je leur explique en rigolant que je ne connais pas du tout cette plage et qu’ils ne devraient pas m’observer. Ils m’observent. 

Je me mets enfin à l’eau, un shore break me donne du fil à retordre !  

L’eau est turquoise, transparente, c’est magnifique. Il fait tellement beau. 

Je ne prends aucune vague. 

Je n’arrive pas à partir alors qu’elles sont si belles. Sauf que, elle se forment puis débandent. Je n’ai vraiment pas d’autre expression. 

Je souhaite sortir de l’eau et là, la marée a changée. Le shore break est énorme ! J’arrive à trouver une brèche ; je suis ensablée et essoufflée. Les trois garçons viennent à ma rencontre et je leur explique mon ressenti. Sans surprises, ils ont bien vu que ce n’était pas top. Bien évidemment mon hollandais a pris quelques vagues. 

Il s’en va et de mon côté je change de spot. Je l’avais remarqué la veille. Un peu marécageux mais nous serons que deux vans et une voiture. Je parle ici du sport et pas du hollandais ! 

Je profite une nouvelle fois d’une sieste géniale avec la chaleur, les fenêtres entrouvertes.

Je suis réveillée par des voix. 

Une voiture avec deux jeunes s’est garée pile derrière moi. 

Ils ont du fumer 6 joints en à peine 2 heures et n’avaient pas plus de 20 ans. Ils paraissaient sympathiques mais c’était juste irréel d’avoir vu leur état évoluer en ces deux heures. 

La nuit tombe, j’ai beaucoup lu et là, ma lampe s’éteint, c’est l’heure de dormir. 

J’ai ramené un moustique jusqu’à Anglet.

Jour 5 : jeudi 2 janvier 

Le lendemain je sympathise avec Tom, un allemand qui avait dormi dans son van tout prêt du mien. Ce garçon est un vent de fraîcheur ! Un nouvel ami pour sûr. Il surf un paddle. Nous rigolons des deux jeunes de la veille, d’après lui, c’était « insane » ! 

Je décide malgré tout de trouver un café pour aller travailler et recharger mes appareils électroniques. Je pouvais toujours courir ! Le seul café ouvert était un boui-boui rempli d’étrangers et sans prises. 

Je tourne en rond, je pars acheter de l’eau et faire quelques courses. Sur un coup de tête je pars vers Ericeira, au nord de Lisbonne. 

Mon plan de base était de partir vers le Sud de l’Espagne et de faire un trip de dix jours voire deux semaines. Et je renonce, encore de la route, est-ce qu’il y aura des vagues ? Je connais pourtant très bien la zone autour de Lisbonne et jusqu’à Nazaré. Tant pis, j’avais adoré Ericeira, je pense y passer quelques jours. C’est la réserve mondiale de surf, moi qui suis passionnée, je m’imagine déjà y poser les valises. Ou les roues du van.

Réserve internationale de surf à Ericeira.

Tout le long du trajet, je cherche un café pour m’arrêter et charger mes appareils en vain. De toute façon, avec ce van, si je vois quelque chose, je ne peux pas freiner. Et puis je suis myope, donc je vois tout au dernier moment. 

D’ailleurs, sur une route vide, à double sens, nous étions trois voitures. L’une décide de dépasser, il est face à moi, je n’ai de choix que de freiner lorsqu’il me fait des appels de phares. Merci, j’avais bien vu que cela ne passait pas, que nous allions nous faire un gros bisou si je ne m’arrêtait pas. Pourquoi doubler maintenant sur cette voie à 90km/h – c’est la limitation au Portugal – alors que c’était vide ? Mystère de cet allemand. 

Le passage du pont 25 Abril à Lisbonne.

Arrivée à Ericeira, il fait un peu froid. Aucun van à l’horizon. Un parking pour caravane, payant, blindé. Je test plusieurs plages, rien ne m’attire. Apparemment les rochers des falaises peuvent se décrocher alors je change de plan. Au lieu de me garer en bas de la falaise, je remonte. Je trouve enfin un lieu magique. Pourtant, toujours vide. Un par-terre qui surplombe l’océan, pas loin de la route. Je cauchemarde toute la nuit que je glisse et sombre dans l’océan malgré mes tentatives pour me rassurer puisque deux nuits plus tôt j’étais sur le même type de zone et j’avais passé une super nuit. 

J’entends le bruit des voitures. Le ciel a l’air si sombre et Monica n’a de cesse de faire du bruit et passer derrière les protections isolantes accolées aux vitres et de les faire tomber. Je lui demande de m’aider à ne pas craquer. Elle le fait deux ou trois fois pendant la nuit, pas trop longtemps. Déjà le soir, j’écris à ma maman : 

Jour 6 : vendredi 3 janvier

Retour en France. Je note les principales autoroutes à prendre et je ne me suis jamais perdue ! J’étais plutôt fière de moi. 10h pile ! Monica n’a pas bougé, elle a bien évidemment un peu râlé mais je la calmais. J’ai mangé en 5 minutes et nous avons foncé toute la journée. 

Laissez moi vous dire la spécialité des portugais : ils vous doublent et se rabattent juste devant vous pour ensuite freiner. 

Laissez moi vous raconter l’histoire commune aux portugais et aux espagnols : les abysses des airs d’autoroute ! Alors, tout d’abord, si un panneau annonce une aire, elle n’existe pas forcément. Ensuite, leurs toilettes ne sont pas à la station essence mais dans un tout autre bâtiment au fond du parking, tout comme leurs cafétérias. Les prix sont exorbitants. Il n’y en a pas à chaque station, des toilettes. L’essence est d’ailleurs beaucoup plus chère au Portugal, et beaucoup moins chère en Espagne. 

Enfin, parfois, ils annoncent une station essence. Ah oui, elle est là, mais de l’autre côté de l’autoroute et aucun moyen de l’atteindre – un pont aurait été une idée à suggérer.

Je sors de cette expérience comme toute neuve ! Je pense que j’avais besoin de cette claque dans la gueule. Je me la suis d’ailleurs mise toute seule mais, il est vrai, que j’ai enchaîné les expériences qui faisaient appel à ma force mentale. Chaque soir était soit un bonheur soit un doute pour abandonner. 

En ce début d’année j’ai repris le surf, le sport, je travaille beaucoup et je ressors un petit peu. 

Je suis heureuse de vous présenter les projets Lina Event, pour vous, toute cette année 2020. 

Belle année à vous. 

Monica, ne serait jamais partie si je l’avais laissée en liberté. Je le sais puisque lorsque nous sommes arrivées à la maison, après avoir fait son tour, elle m’attendait dans le van. Et puis, je le sais.

Je repartirais, c’est sûr, avec mon van. Il roule très bien, ne consomme pas forcément plus qu’une voiture ressente, il est de 2010 je crois, et il est super confortable. C’est un Hiunday H1. 

Je ferai en sorte d’avoir une batterie solaire, au moins. 

La vie continue. Les aventures aussi. 

Et surtout, sortez de votre zone de confort. 

Merci pour votre lecture.

Caroline

7 commentaires

  1. Belle aventure.
    Bravo.
    Merci pour le partage.
    Bises
    Anne

    1. Author

      Merci Anne pour ta lecture et ton retour ❤️

    2. Coucou, plutôt risqué le chat en van c’est pas aussi obéissant qu’un chien ! Que de péripéties ! (ps: les portugais sont pas tous des drogués 😂)

      1. Author

        Hello Marie! Oui haha j’ai voulu tester pour ne pas la laisser trop longtemps solo ou la faire garder, et bien sur lui faire voir autre chose dans une de ses 7 vies aha!
        Oui que d’aventures mais c’étai taille ce dont j’avais besoin !
        Je sais bien, j’adore de Portugal et ses habitants j’espère ne pas avoir dressé un tableau trop négatif et surtout il ne faut pas penser que cette expérience m’ai créé des a priori aha

  2. Belle aventure.
    Bravo.
    Merci pour le partage.
    Bises
    Anne

  3. c’est bien de sortir de sa zone de confort. toujours.
    Tu peux être fière de toi Caro en tous cas moi je le suis.

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